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Ton sommeil

Dans la langueur d’un printemps

Tantôt de glace tantôt de feu

Je suis la brise marine

Qui plane sur l’océan

Je suis la nuit profonde

Qui délasse tes muscles relâchés

Je suis la caresse infinie

Qui trouble tes rêves insensés.

 

Dans l’intimité de tes draps blancs

Tendrement blottie et vulnérable

Je suis les rideaux et parures

Qui bordent les fenêtres

Je suis ton chevet désordre

Ton réveil matin ta dernière lecture

Je suis ton oreiller moelleux

Qui capte ton souffle libre et léger.

 

Dans la douceur de ta brune nudité

Je retiens mon souffle et mes pensées

D’un frôlement tendre et mesuré

A ta joue j’offre un baiser

Je suis la nuit profonde

Qui pèse sur tes épaules meurtries

Enveloppe tes seins blancs

De douceur infinie

Se fond dans la délicieuse éternité

De ton ventre de miel qui frémit

A nos amours

21 mai 2004, à l’aube

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